• « L'hymne à la France de Jean-Luc Pujo » MIDI-LIBRE 12 septembre

     

    Le Biterrois de naissance Jean-Luc Pujo vient d'écrire "De <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>", une trilogie politique<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

     

    Comment se déroule cette trilogie ?

    Tout d'abord, il s'agit d'un roman politique, le genre a pratiquement disparu. Le premier tome s'intitule Les chemins de terre et sort ce mois-ci. J'y traite du corps de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> avec un aspect narratif et un projet intellectuel dans le but de réfléchir sur l'idée France. Le second tome, que je dois encore écrire, demandera ce qu'est devenue la capitale. Quant au troisième, encore en projet, il doit traiter des résistances en tout genre. La trilogie sera achevée vers 2012 je pense.

    Ce livre semble être un ouvrage patriotique...

    Avant tout, il s'agit d'un livre politique. Le récit, en partie autobiographique, se veut un "véritable hymne à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName>", comme je l'écris en quatrième de couverture. Certains disent aussi que c'est un livre national, il faut faire attention avec ce terme qui est assez connoté je trouve.

    D'où vos pensées politiques viennent-elles ?

    Dans le second tome, j'évoque mon grand-père, Germain, syndicaliste engagé dans <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R←sistance. Conseiller">la Résistance. Conseiller</st1:PersonName> municipal de Béziers, il rêvait d'être député, il a même été candidat suppléant. Aujourd'hui, une salle de la bourse du travail de Béziers porte son nom. Je me souviens aussi du début des années 80 et la montée du Front National. Quel effroi. Je n'étais pas dans un milieu gauchiste mais quand je voyais des enfants des élites locales et que je côtoyais se réjouir de son score...

    Politiquement, vous vous sentez patriote de gauche...

    Je me sens surtout gaulliste, mais de gauche. Je souhaiterais tenter un remariage entre le socialisme et <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nation.">la Nation.</st1:PersonName>

    <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nation."></st1:PersonName>Aujourd'hui, le gaullisme est fini, il n'est plus au pouvoir, il a disparu de la gauche mais aussi de la droite. Le seul qui le suive encore est Jean-Pierre Chevènement et son parti, le Mouvement républicain et citoyen, que je soutiens.

    Comment le fait de soutenir <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nation">la Nation</st1:PersonName> est-il compatible avec la construction européenne ?

    C'est difficile car on construit l'Europe selon une logique économique et financière dans le but de défaire la Nation. Selon moi, l'Europe se construit mal. Pour l'instant, on va vers une Europe fédérale comme les Lander en Allemagne. On bâtit sur la base de l'économie mais n'oublions pas qu'il y a une réalité humaine, une notion politique à ne pas nier. Ce processus n'est pas fiable.

    Et si on nie <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nation">la Nation</st1:PersonName>, que se passe-t-il ? C'est très grave. Une union continentale sans Nation risque de transformer l'Europe en poudrière balkanique.

    Comment ça ? En France, avec cet avenir européen, les risques d'affirmations identitaires régionalistes existent, pour les Bretonspar exemple. Rappelons que le régime de Vichy a encouragé les écoles bretonnes, le rapport avec l'extrême droite est certain. Avec l'Europe, beaucoup de régions voudront être autonomes.

     

    Propos recueillis par Jean-Philippe JUAN

     

     

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