• DE LA FRANCE - Les chemins de terre, un roman politique !

     

    « Et la France, dans tout ça ? (...) Mais la France,  ça n'existe plus ! (...) Alors la France, ça pourrait ainsi se terminer ? (...) Mais qui donc a intérêt à voir disparaître la France ? (...) Alors que la France a donné à l'Humanité tant de signes précurseurs d'une grandeur à naître ? (...) Et,  tout à coup,  la source aurait tari ?».

    Véritable hymne à la France, Les chemins de terre nous plonge dans les sentiers magnifiques des Pyrénées, où Hélène - institutrice en sabots - entreprend chaque jour de rejoindre son école pour enseigner la France à ses petits paysans.  La nature s'offre alors en déclinaisons poétiques et littéraires, comme un hymne à la culture française.Le narrateur peut alors convoquer ses propres souvenirs, quand lui-même - enfant - découvrait en secret, au cours de longs étés, la bibliothèque de l'école communale abandonnée.En promeneur solitaire, comme le célèbre Jean-Jacques, le narrateur entreprend ainsi un véritable pèlerinage.Plusieurs rencontres vont l'amener à décliner les questions essentielles de notre temps : la fin de la France, la mondialisation, le partage des richesses, l'écologie, l'éducation, le renouveau religieux et spirituel... pour découvrir que la France a fourni - sur tous ces sujets et depuis des siècles - plusieurs pensées parmi les plus abouties. Et tout naturellement, quand un hippie altermondialiste s'exclame : « La France ? Mais ça n'existe plus ! », le vieux maire ainsi que le promeneur peuvent répondre en cœur par une magnifique démonstration.

    Par ce premier roman politique, Jean-Luc Pujo nous offre un hymne à la puissance de la pensée française comme une critique décapante de la pensée dominante. Ce roman s'inscrit dans une série De <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France. Après">la France. Après</st1:PersonName> le corps - Les chemins de terre -  l'auteur abordera dans Les allées du Luxembourg, l'analyse de la tête-capitale, Paris. Rejetant toute lecture maurassienne, l'auteur inscrit sa lecture française dans la fidélité à Charles Péguy et Auguste Comte pour lesquels il avoue sa plus profonde admiration.

     


  • Commentaires

    1
    Pierre GIRARD
    Mercredi 14 Janvier 2009 à 10:34
    Si rare !
    Une belle lecture pour ce début d'année grâce à un beau cadeaux !Quel premier roman ! Quel plaisir de retrouver sa propre enfance, de puiser dans ses souvenirs intimes et d'envisager toutes ces questions passionnantes. La France, oui, on l'aime. Cette France là, celle de nos campagnes, de nos montagnes et celle de la République, bien sûr ! Vivement le prochain tome sur Paris, où il y a tant de chose à dire ! Félicitation! Pierre GIRARD
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